Le mur en pierre s’utilise pour délimiter un terrain ou un jardin. L’intérêt de cette installation saute aux yeux ! Elle sépare visuellement et physiquement votre propriété de celle des autres. Mais quelles sont les règles à connaître pour construire un mur en pierre dans les règles ?
Les contraintes qui définissent la construction d’une séparation entre deux propriétés varient selon les communes. En effet, si un droit général s’applique sans autre disposition, chaque ville décide de la hauteur maximum d’une clôture et de la distance qui est imposée par rapport au voisinage. Nous vous conseillons de vous rendre au service urbanisme de votre mairie afin de consulter le PLU (Plan Local d’Urbanisme) et de vous renseigner sur les usages locaux. Outre la réglementation du métrage et de l’emplacement, l’esthétique entre aussi en ligne de compte. Un architecte Handibain pourra vous assister dans vos démarches.
Si la commune ne précise aucune règle particulière, la loi générale s’applique. Dans ce cas, la hauteur minimale de votre mur dépend du nombre d’habitants :
Le respect de ces normes assure la légalité de votre construction. Enfin, avant de l’ériger, déposez une déclaration de travaux auprès de la mairie.
Au risque de provoquer les foudres de votre voisin, vous ne pouvez pas tout faire. D’ailleurs vous vous exposez à la démolition éventuelle de votre ouvrage. Afin d’éviter ces situations, un professionnel, architecte ou maître d’œuvre, vous guidera. La règle ? Respecter les lois en matière d’urbanisme et de propriété. Par exemple, votre mur ne devra pas dépasser la hauteur minimale ou maximale définie par les réglementations et correspondre aux exigences esthétiques imposées par la ville. En matière de propriété, il est indispensable de construire le mur sur votre terrain et non pas sur la séparation avec le terrain du voisin ou pire sur son terrain. Là encore, la prise en compte de ce principe vous évitera de devoir abattre un mur frachement érigé…
Vous disposez des informations nécessaires pour construire votre mur dans les règles. Mais pourquoi choisir la pierre plutôt qu’une autre forme de clôture ? Votre choix doit s’effectuer selon le but de la séparation. Le mur en béton, parpaing ou autre pierre a pour atout sa solidité et protège mieux d’éventuelles intrusions qu’une clôture légère. Puis, le mur en pierre est opaque. Il évite les regards indiscrets et vous assure l’intimité dans votre propriété.
Faire construire un mur en pierre délimite votre bien et vous évite de vivre avec vos voisins, à condition de le construire dans le respect de la réglementation.
Le coût de construction d’un mur en pierre peut varier considérablement en fonction de plusieurs facteurs clés. Le type de pierre utilisé, ainsi que la technique de construction et la complexité de l’ouvrage, peuvent influencer le prix.
Enfin, gardez à l’esprit que ces coûts sont des moyennes et peuvent varier en fonction de facteurs tels que la taille du mur et la complexité de l’installation.
Pour installer un mur de pierre, commencez par définir le périmètre de votre futur mur. Pour cela, utilisez des cordeaux tendus pour marquer les limites. Ensuite, il faut creuser les fondations. Celles-ci doivent être assez profondes pour supporter le poids du mur, généralement 40 cm de profondeur sont recommandés.
Ensuite, il faut préparer le premier rang de pierres en commençant par une pierre d’angle à l’une des extrémités du futur mur. Veillez à faire attention aux deux faces de la construction. Pour assurer la stabilité du mur, utilisez un niveau à bulle et un fil à plomb pour vérifier la verticalité et l’horizontalité.
La mise en œuvre du mur nécessite également des joints verticaux. Ces derniers doivent être décalés d’un rang sur l’autre afin d’assurer une bonne liaison entre les pierres. Vous pouvez utiliser une langue de chat pour cette tâche.
Enfin, n’oubliez pas de protéger le dessus du mur contre l’eau de pluie. Cela peut se faire en installant des tuiles canal ou en appliquant un enduit hydrofuge.
Pour la construction d’un mur en pierre, le choix du mortier est crucial. Il est recommandé d’utiliser un mortier de chaux, notamment pour les travaux de maçonnerie de petite envergure. Sa composition, composée principalement de chaux (généralement aérienne) et de sable, confère à ce mortier une perméabilité à la vapeur, permettant aux maçonneries de pierre de respirer et de réguler l’humidité.
Le mortier de ciment est à éviter. Bien qu’il soit plus résistant, son manque de perméabilité peut nuire à la respiration des pierres et causer des problèmes d’humidité.
Pour les joints de finition, un mortier de chaux hydraulique naturelle est suggéré. Le dosage de ce dernier est généralement de 200 à 350 kg/m³ de chaux, ce qui correspond à 5 volumes de chaux pour 10 à 16 volumes de sable.
Enfin, il est important de bien doser le mortier pour assurer la bonne tenue du mur. Un dosage maigre est généralement recommandé pour les travaux de maçonnerie.
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